A propos de chocolat, je sais que c’est la bonne saison pour en offrir, mais je ne peux m’empêcher de me souvenir…
Mon père nous offrait à mon frère et à moi des boîtes de chocolats Leonidas en provenance directe de Bruxelles, à l’époque où ce chocolatier n’était pas très connu en France. Et sachant que j’avais un faible pour les chocolats blancs et les fraises en pâte d’amande, mon papa faisait remplir des boîtes de 1 kilo pour sa fille unique et préférée ainsi que pour le fiston.
Mais c’est un fait bien avéré que les grands frères piquent les bonbecs des petites soeurs, même quand elles sont majeures et vaccinées. Ce Noël là, je me suis dit que le frangin ne me taperait pas un seul chocolat et j’ai tout mangé dans la soirée en regardant la télé…C’était après tout un repas de Noël comme un autre, non ?
J’ai frisé l’indigestion, ça oui, et je n’ai plus touché un chocolat pendant quelques années, mais j’avais raison : le frangin a bien tenté de me croquer un chocolat et a été tout déconfit de trouver une boîte vide. La tête ! Ça n’avait pas de prix.
Maintenant, je préfère, et de loin, partager avec lui, mais je dépasse rarement deux chocolats, et je n’arrive pas à manger le chocolat en pâtisserie, ce qui fait le bonheur des uns et de autres.
Tout cela pour dire qu’il vaut mieux partager, y compris les peines et les soucis. C’est plus facile, et ça aide.
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Par : Cath
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